Protoxyde d’azote : adoptez les bons gestes pour préserver votre santé et nos installations

Le protoxyde d’azote, souvent appelé « proto », est de plus en plus utilisé de manière détournée pour ses effets euphorisants. Cette pratique n’est pourtant pas sans danger. En tant que drogue de substitution, le proto expose les usagers à des risques importants :

asphyxie,
brûlures par le froid,
perte de connaissance,
potentiels dommages neurologiques en cas d’usage répété.

Mais les conséquences ne s’arrêtent pas aux effets sur la santé.

❗ Un danger majeur pour les installations de traitement des déchets

Jetées dans la nature ou mélangées par erreur aux ordures ménagères, les cartouches et bonbonnes de protoxyde d’azote arrivent régulièrement au Pôle Déchets-Énergies.
Lorsqu’elles contiennent encore du gaz, elles explosent dans les fours d’incinération, entraînant :

des risques graves pour les agents d’exploitation,
des dommages techniques coûteux,
des interruptions dans la production d’énergie issue des déchets.

Ce phénomène, devenu national, représente aujourd’hui un véritable fléau pour les centres de traitement.

👍 Le bon geste : isoler et déposer en déchèterie (désormais accepté !)

Afin d’assurer la sécurité de tous, il est indispensable de :

Mettre de côté les bonbonnes sans les mélanger aux ordures ménagères.
Les déposer en déchèterie, où elles sont désormais prises en charge spécifiquement et en sécurité.

🏘️ Alternative locale

Pour limiter les trajets, vous pouvez contacter votre mairie : certaines communes mettent en place ou étudient la mise en place de collectes locales ou points de dépôt spécifiques pour les capsules de protoxyde d’azote.